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In memoriam Dietrich Fischer-Dieskau

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Nel Centenario della della nascita di Sviatoslav Richter, 90.mo della nascita di Dietrich Fischer-Dieskau 

In memoriam  D i e t r i c h  Fischer-Dieskau
nel novantesimo della nascita

(1925-2012)


DFD underlining (Richter): is the real accompanist in such partnerships

DFD su Richter: "La sua musicalità va oltre tutti i nostri concetti, idee. Lui può"
(Dal film di Andrej Zolotov: Le cronache di Sviatoslav Richter)


ROBERT DESNOS, LES ESPACES DU SOMMEIL 



   Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme. Les forêts s'y heurtent confusément avec des créatures de légende cachées dans les fourrés. Il y a toi. Dans la nuit il y a le pas du promeneur et celui de l'assassin et celui du sergent de ville et la lumière du réverbère et celle de la lanterne du chiffonnier. Il y a toi. Dans la nuit passent les trains et les bateaux et le mirage des pays où il fait jour. Les derniers souffles du crépuscule et les premiers frissons de l'aube. Il y a toi. Un air de piano, un éclat de voix. Une porte claque. Une horloge. Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels. Mais encore moi qui me poursuis ou sans cesse me dépasse. Il y a toi l’immolée, toi que j’attends. Parfois d’étranges figures naissent à l’instant du sommeil et disparaissent. Quand je ferme les yeux, des floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d’artifice charnus. Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures. Et y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne. Et l’âme palpable de l’étendue. Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d’il y a 2000 ans et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers. Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde et des essieux qui grincent sur des routes médusantes. Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire. Mais qui, présente dans mes rêves, t’obstines à s’y laisser deviner sans y paraître. Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve. Toi qui m’appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion mais qui n’approches ton visage du mien que mes yeux clos aussi bien au rêve qu’à la réalité. Toi qu’en dépit d’une rhétorique facile où le flot meurt sur les plages, où la corneille vole dans des usines ruine, où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb. Toi qui es à la base de mes rêves et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses et qui me laisses ton gant quand je baise ta main. Dans la nuit il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes, des herbes, des poumons de millions et millions d’êtres. Dans la nuit il y a les merveilles du monde. Dans la nuit il n’y a pas d’anges gardiens, mais il y a le sommeil. Dans la nuit il y a toi. Dans le jour aussi.
(Robert Desnos, tirée de "Corps et biens") 



Witold Lutosławski

(Hugo Wolf songs given in Warsaw by Dietrich Fischer-Dieskau and Sviatoslav Richter on 2 October 1973. Warsaw Philharmonic Hall) 

  • 'an unforgettable experience'

Fu l'emozione indimenticabile della sua voce, accompagnata da Richter nei Mörike Lieder, che ispirò Lutosławski a comporre il meraviglioso "Les espaces du sommeil" nel 1975, sul poema omonimo del poeta francese Robert Desnos, al quale fu dedicato.  Di Lutosławski, tra l'altro, Richter amò molte sue opere (il Doppio Concerto, le Bucoliques etc.) e lo considerava tra i compositori più interessanti ed affascinanti del secolo.


Matthias Goerne
  • ...les disques faits avec des accompagnateurs hors normes : Sviatoslav Richter en particulier. Les capacités vocales, la sensibilité, l’énergie sont largement éveillées par le partenaire.
         Da " Vingt regards sur Dietrich Fischer-Dieskau "


Nina Dorliac
  • Con Fischer-Dieskau, non era così facile. Il problema, per Slava, era che... Fischer-Dieskau è un uomo di immensa personalità, e così pure Slava. Non sempre si trovarono d'accordo. Ciò che questo grande uomo raggiunse è fenomenale, quasi incredibile... Furono concerti meravigliosi. La loro musica pareva non appartenere a questo mondo!

    Sviatoslav Richter
    • ...dovemmo lavorare duramente. E' così esigente! Quando lui ha una consonante, il pianista deve suonare con un leggerissimo ritardo. La sua pronuncia è assolutamente stupenda. Con Wolf (video), fu più facile. Umanamente e musicalmente, passammo dei momenti fantastici insieme. 
            (Richter L'Insoumis)




    ↪ 7 Lieder di Schubert


    An der Donau, D.553 - Liebeslauchen, D.698 - Auf der Bruck, D.853 - Fischerweise, D.881b - Der Wanderer, D.649 - Die Sterne, D.939 - Im Frühling, D.882. YOUTUBE



    LETTERA A SLAVA di Dietrich Fischer-Dieskau e Julia Varady  
    (Berlino Ovest, data ignota. Fonte Sovetskaja Muszika 1985)

    Дитрих Фишер-Дискау, Юлия ВарадиЗападный Берлин
     
    "Дорогой Слава! Шлем сердечнейшие пожелания счастья к Твоему почтенному и вовсе Тебе не подходящему юбилею. Мы шлем также благодарность  судьбе, которая близко свела нас с Тобой. Ибо Твой художнический способ существования являл нам пример самоотверженного служения творениям великих, Твоя человеческая отзывчивость делала нас внутренне богаче".


    © Tutti i diritti sono riservati ai legittimi proprietari. La fonte originaria viene sempre citata o collegata con un link alla stessa. In questo Blog OGNI citazione o riproduzione di brani/foto/immagini o di parti d'opere sono UTILIZZATI a soli fini di ricerca scientifico-artistica, il cui utilizzo avviene secondo finalità illustrative o di discussione e per fini NON commerciali. Nessun Adsens è introdotto, come altre forme pubblicitarie finalizzate al profitto. 

    Pierrette Boille: ...Ô miracle, c’est le coup de foudre ! (Grange de Meslay)

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    Pierrette Boille : Ô miracle, c’est le coup de foudre !
    LES FÊTES MUSICALES EN TOURAINE
    DÉCOUVERTE DE LA GRANGE. LIEN À LA GALLERIE SVIATOSLAV RICHTER (Fêtes musicales en Touraine)
    32 photographies


    © Fêtes musicales en Touraine


    [..] 

    CONCERT AU GRAND THEÂTRE LE 17 NOVEMBRE 1963 ET DÉCOUVERTE DE LA GRANGE LE 18…Connu sous le nom de « Concert à la Micheline », ce récital est un événement de portée quasiment nationale car c’est le premier récital que Richter donne en France depuis ses trois concerts à Paris Salle Gaveau en décembre 1962. Le bruit s’est vaguement répandu dans les milieux musicaux que Richter caresse le projet de créer un festival en France, et – pourquoi pas ? – en Touraine… Elisabeth Kœhler, la précieuse responsable de la presse pour la Deutsche Grammophon – un des labels du pianiste russe à l‘époque – se remémore l’autorail spécial affrété pour cette exceptionnelle occasion, permettant à près de 150 mélomanes parisiens qui firent le déplacement en ce dimanche soir « historique » du 17 novembre 1963, de rentrer dans la capitale après le récital, qui eut là encore un succès foudroyant (1500 demandes de places furent refusées…).

    Les journalistes de la presse nationale sont tous là ! Claude Samuel, alors critique au Nouvel Observateur écrit : « Sviatoslav Richter vient de réussir un superbe exploit : celui de rassembler quelques représentants du Tout-Paris musical dans la bonne ville de Tours. En effet pour de mystérieuses raisons, le maître soviétique a décidé que son unique récital en France cette année se déroulerait dans le Grand Théâtre de Tours !… Belle tête d’affiche qui justifie ce “ Train de plaisir ”, pardon : l’autorail spécial où s’entassaient des mélomanes parisiens qui hantent davantage Salzbourg et Bayreuth que la province française. Richter tient sûrement en grande estime les Tourangeaux : non seulement il leur a réservé l’exclusivité de sa visite, (on murmure même qu’il envisagerait  de créer un festival mondial  sur les bords de  la Loire),  mais il leur a proposé un programme admirable et difficile pour mélomanes avertis, avec les trois dernières Sonates de Beethoven… L’Opus 111 qui occupait la seconde partie de la soirée fut indiscutablement et de loin le sommet du concert qui s’acheva avec de merveilleux bis brahmsien ponctués par les cris enthousiastes des mélomanes parisiens et tourangeaux réunis. »
    Et  pourtant !…  Le grand pianiste n’est nullement satisfait de son concert et n’a qu’une hâte : rentrer à Paris. Mais il a promis à ses hôtes des « Amis de la Musique » de visiter la Grange de Meslay le lendemain. Pierrette  Boille se souvient : « Grippé, déprimé, le maître est conduit à Meslay. C’est une journée d’hiver haïssable, pluie et brouillard, pieds dans la boue, mains glacées. Présentation de la Grange derrière son rideau de bruine ! Ô miracle, c’est le coup de foudre… » Richter tient embrassés les immenses piliers de cœur de chêne soutenant  la voûte  séculaire.  Il rit des poules de la cour, s’enchante des charrettes parquées dans les travées. Il sent à travers l’histoire de cet édifice ce qui rattache la musique qu’il va y faire bientôt aux immémoriales tâches de la vie monastique qui rendent ce XIIIe siècle et la construction de cette grange si proche des récoltes musicales et spirituelles qu’il va humblement tenter d’y ranger pour l’avenir : l’éphémère uni à l’éternel! Rien pour Sviatoslav Richter ne sera plus comme avant, avant qu’il n’ait  rencontré cet humble et fier chef-d’œuvre de l’art le plus consommé, où se rejoignent la religiosité du labeur quotidien, l’élévation de l’esprit par les gestes les plus ordinaires et les plus nécessaires à la vie, et cet art des sons apte à sublimer tous les désirs et à inspirer toutes les poésies… C’est décidé ce sera là ! 

    Lien: PDF

    © Fêtes musicales en Touraine

    LIEN de la gallerie RICHTER ↩




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    Materiali autografi: Neuhaus, Copland, Šostakovič ('46-'70)

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    Il Blog nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter

    Šostakovič(8a Sinfonia ed un disco Copland(Piano Fantasy)
    Materiali autografi di Heinrich Neuhaus, Aaron Copland e Dmitrij Šostakovič 




    1. DMITRIJ ŠOSTAKOVIČ: SINFONIA OP.65 NO.8 (PARTITURA)
    16 GIUGNO 1946


    «Дорогому и любимому Святославу в день запоздавшего окончания Консерватории от М. и Г. Нейгаузов. 16/VI/46»

    Al Caro e prediletto Sviatoslav nel tardivo giorno della chiusura del Conservatorio da M.(Miliza) e G. (Genrich) Neigauz. 16/VI/1946



    2. AARON COPLAND: PIANO FANTASY (PARTITURA) 
    1960

    "For the great pianist Richter from Aaron Copland. Moscow 1960"

    Per il grande pianista Richter da Aaron Copland. Mosca 1960



    3. LP MELODYIA. D.ŠOSTAKOVIČ: SONATA PER VIOLINO E PIANOFORTE (OISTRAKH)
    17 DICEMBRE 1970

    «Дорогому Святославу Теофиловичу Рихтеру от горячо благодарного Д. Шостаковича. 17.XII.1970. Москва»

    Caro Sviatoslav Teofilovič Richter con i più caldi ringraziamenti D. Šostakovič. 17/12/1970. Mosca


    Artinvestement.ru/Appartamento memoriale di Richter




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    Una busta "primo giorno" dell'Ucraina nel Centenario di S.T.Richter

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    Una curiosità dalle poste ucraìne, nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter


    Перший день

    Una bustaprimo giornoda Kiev nel Centenario di S.T.Richter
    20.03.2015 KievBusta primo giorno
    1915 - 1997



    Due immagini della stessa FDC


    Un particolare del timbro postale: la parte soprastante riproduce il profilo d'un pianoforte

    Il bollo originale non timbrato


    Richter al recital di Prokof'ev (1927)

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    Il Blog nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter



    R i c h t e r  12enne al recital di Prokof'evad Odessa (1927)

    da SU PROKOF’EV di Sviatoslav Richter
    Traduzione italiana di Valerij Voskobojnikov e Lorenzo Seno
    PDF completo

    Parigi Ottobre 1928. Altra fonte
    Ho avuto più incontri con la musica di Prokof’ev che con il compositore in persona. Non sono mai stato particolarmente vicino a Prokof'’ev come uomo. Ero timido. Per me, era tutto nei suoi lavori, all’inizio come ora. La conoscenza delle sue composizioni coincideva con la conoscenza di Prokof’ev stesso. E’ quindi delle sue opere che posso dire di più. Ancora, al medesimo tempo, suonando Prokof’ev esaurisco in una certa misura quello che posso dire di lui a parole (qui sta la difficoltà della mia posizione). Ricorderò tuttavia qualche particolare momento dei miei incontri personali con Sergej Sergeevič durante la mia vita.
    Il primo incontro. La prima cosa che associo al nome di Prokof’ev è il fatto che tutti suonavano la Marcia da L’Amore delle tre melarance. Una novità che piaceva molto a tutti. E quando Prokof’ev arrivò ad Odessa e suonò le sue composizioni, tutti conclusero che l’unica cosa veramente buona era la Marcia. Suonò molto, tutta la serata, ma tutti non aspettavano che la Marcia. E i musicisti dicevano: “Sì, meraviglioso, meraviglioso”… ma tutto era centrato attorno alla Marcia. Fu pubblicata con una copertina con cerchietti e quadretti (Nuovo! Futurismo!). Avevo 12 anni. Tutti noi – papà, mamma e io – vivevamo a Odessa. Papà insegnava al Conservatorio. A me piaceva stare a casa e leggere a prima vista opere liriche dall’inizio alla fine. Una volta papà mi portò con sé: Prokof’ev avrebbe suonato nella sala del Conservatorio (*). Era un giorno d’inverno(14 marzo 1927: vedi nota), e nella sala era scuro. Davanti al pubblico apparve un uomo lungo, giovane, con lunghe braccia. Aveva un vestito alla moda, di fattura occidentale, con maniche e pantaloni piuttosto corti, e probabilmente per questo sembrava cresciuto fuori del vestito. E tutto a scacchi, come la copertina delle Tre melarance. Ricordo che il suo modo di ringraziare mi sembrò molto divertente. Era come se si piegasse in due in avanti – tac! – mentre i suoi occhi non cambiavano di espressione, fissando davanti rigidamente, e quindi finivano per guardare verso un punto del soffitto quandosi raddrizzava. La sua faccia non sembrava esprimere assolutamente niente. Quindi, suonò. Ricordo rimasi impressionato dal suo modo di suonare tutto senza pedale e molto “pulito”. Suonava i suoi piccoli pezzi, e ognuno era come un’elegante ricercatezza in un menu molto pensato. Questo mi risultava piuttosto insolito e molto diverso da quanto ero abituato a sentire prima di quel momento. Ero ancora uno stupido bambino e tutti i pezzi che suonava mi sembrava uguali l’uno all’altro (allora anche le opere di Bach mi sembravano tutte simili tra di loro). La Marcia arrivò alla fine. Il pubblico era soddisfatto, e altrettanto Prokof’ev. Ringraziò in un modo particolare, compiaciuto, e mi sembrò un giocoliere da circo, o un personaggio di Hoffmann. Dopo non seppi più nulla di lui. No, sapevo dai musicisti che aveva già scritto una certa Sinfonia Classica. E che questa Sinfonia Classica era buona, molto buona, e cioè era un modello per i nuovi compositori. E inoltre che il compositore di Odessa Vova Femelidi, che aveva scritto l’opera Lo sfacelo e il balletto Carmagnola, era influenzato da Prokof’ev. Me ne persuaderò, in seguito, ma a quei tempi mi sembrava un compositore molto originale. E questo è tutto. Di Prokof’ev stesso non seppi più nulla. Si poteva pensare che era andato “fuori moda” ed era stato dimenticato...

    (*) 14 marzo 1927: Prokof’ev si trova ad ammirare Odessa per la prima volta: solo suo nonno da bambino la visitò (futuro consigliere di Stato e presidente del Tribunale). Ne ammirò dapprima il mare: in un porto sgombro era grigiastro e sembrava non volevesse anticipare la primavera. Alla sera diede il Concerto al Teatro dell'Opera (?), gremito. Prokof'ev era interessato alla sua bellezza di cui Odessa era orgogliosa. Nei suoi diari Prokof'ev scrisse di come il pubblico inizialmente era piuttosto timido, anche se poi gradualmente si sciolse, però non nella misura del concerto tenuto a Kiev il giorno precedente. («Одесские» страницы из книги Сергея Прокофьева «Дневник-27»). C.G 


    Su Prokof’ev. Di Sviatoslav Richter. Con una Introduzione di Valerij Voskobojnikov e Lorenzo Seno. Traduzione di Valerij Voskobojnikov e Lorenzo Seno. Note di Valerij Voskobojnikov. Pubblicato in proprio - Roma, ottobre 2000. Per ulteriori notizie e materiali, visitate il sito: www.neuhaus.it Avvertenze sul copyrigth: Il presente materiale è proprietà riservata di Valerij Voskobojnikov e Lorenzo Seno. Riproduzione e diffusione liberamente permesse sotto forma cartacea e elettronica, purché in forma inalterata, ivi inclusa la presente avvertenza.

    In Honorem all'amatissimo papà (da Vera Prochorova)

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    In Honoremall'amatissimopapà
    La tragedia del padre mai più superata


    Dalle memorie di Vera Prochorova


    (Una carissima amica di Richter, dal 1938 fino alla sua morte avvenuta nel 1997)


    Cominciò ad abbandonarsi, ed infine crollando sul divano, cominciò a piangere. Mi sedetti vicino a lui per tutta la notte.



    23 Giugno 1941   Slava avrebbe dovuto volare a Odessa, ma a causa del fatto che la guerra era iniziata, tutti i voli furono cancellati. Tuttavia, un certo numero di
    lettere di sua madre Anna Pavlovna, a Svetik riuscì gli venissero recapitate. La madre gli scrisse che suo papà stava bene, che stava pensando con quali mezzi poteva far evacuare Sergej Dmitrevič Kondratiev, e che si preoccupava di quanto,  di giorno in giorno, fosse sempre più difficile fuggire da Odessa. Svetik aveva fiducia nella madre: "È a 20 Km di strada da cui può avere la cura per il malato". Odessa fu presa dai tedeschi e la corrispondenza così s'interruppe. Per tutto questo tempo Svetik sperava che sua madre, come un sogno, la raggiungesse. Quando preparavamo le bucce di patate - non c'era null'altro - egli diceva: "Buon lavoro. Ma mia madre verrà e vi insegnerà a cucinare in modo delizioso."

      Svetik visse con la speranza di un incontro con i suoi genitori. 

    [..] Anna Pavlovna fuggì con i tedeschi. Quando Odessa fu liberata, ci sono andata con un amico di Svetik, un ingegnere di professione, che doveva fare una verifica dello stato della città. 


    [..] Nel mese di aprile, Sviatoslav era in tournée, e aspettavamo che ritornasse l'ingegnere di nostra conoscenza. Fu il momento in cui doveva ritornare, e aspettavo l'uomo invano. Poi mi misi a cercarlo, fuori dalla città. Trovai la sua casa, la vidi - il giardino mi diceva qualcosa. Fu il momento in cui realizzai che sarebbe stato meglio che per lui fosse meglio non avvicinarla neppure. Ma il mio pensiero era forse eccessivo. Ci furono brutte notizie - incontrai un uomo. - "Il padre di Svetik è stato fucilato 1] . Anna Pavlovna, con Kondratiev, ha seguito i tedeschi." Scoprii che questo uomo, prima della Grande Rivoluzione, il Kondratiev, in realtà sembrava si chiamasse Benkendorf. Nel 1918, con l'aiuto del direttore del Teatro Bolshoj, Golovanov e sua moglie, la cantante Nejdanova, questi ottenne il passaporto e cambiò identità per diventare Kondratiev.


    [..]

    Si scoprii che Anna Pavlovna non andò via con un amico malato, ma con un amante. Tradendo e il marito e il figlio. Aveva dato per morto suo marito. Svetik disse:"Non fu dimostrato, ma si dice che fu lo stesso Kondratiev, a dirlo a papà." Una settimana prima della partenza da Odessa ai genitori di Richter fu data la possibilità di evacuare. Ma dal momento che Kondratiev non potevano prenderlo con loro, Anna Pavlovna si rifiutò di andarsene. Così, il marito fu condannato a morte.
    "A papà e mamma fu offerto di evacuare, - ha detto più tardi Svetik. - ma Kondratiev non poteva seguirli. E mia madre si rifiutò. Penso che papà fu in grado di capire. "
    Quando i tedeschi entrarono in città, svelarono Kondratiev, chi era veramente. Poi, sposò Anna Pavlovna e prese il suo cognome. Quando molti anni dopo Svetik andò da sua madre in Germania vide la porta con una targa dov'era inciso "S. Richter" si sentì male. "Non riuscivo a capire a chi era riferita, se c'ero io, - mi disse. - E solo allora si rese conto che la"S" - stava per "Sergej". Svetik all'estero spesso gli veniva detto: "Abbiamo visto vostro padre." Egli rispondeva:"Mio padre è stato ucciso."È ...


     (R)  Visitò Tbilisi, e la tappa successiva era Kiev, dove si fermò, e fu lì che venne
    fermato da una conoscente, la moglie del famoso oculista Filatov, che gli disse tutto ciò che riguardava la sorte dei suoi genitori. (Filatov) Era molto amico di suo padre. Lei si chiamava Speranzkaija. "Non potevo immaginare che persone che mi stavano di fronte potessero cambiare così tanto", ricordò più tardi. 

    Cominciò ad abbandonarsi, ed infine crollando sul divano, cominciò a piangere. Mi sedetti vicino a lui per tutta la notte.

    [..]


    ↪  Li.ru  Русский - Vera Ivanovna Prokhorova: "Four Friends in the Background of the Century". MoscowAstrel, 2012. Pubblicato solo in russo



    ↪ 1] NOTA Possibile che Vera Prochorova confonda il mese e fosse qualche mese più tardi, infatti il padre fu arrestato il 25 agosto 1941 e fucilato il 7 ottobre dello stesso anno.  (Si veda anche l'etichetta che il Blog ha dedicato al padre di Sviatoslav Teofilovič)


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    Alla virtù il suo volto (Shakespeare): sorpresa e meraviglia

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    Il Blog nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter

    "A l l a  v i r t ù  i l  s u o  v o l t o"

    (Richter e l'amore per il teatro di Shakespeare)


    1609


    S o r p r e s a e  m e r a v i g l i a



    Dicono che non stupirsi di nulla sia un segno di grande intelligenza; ma, secondo me, potrebbe essere allo stesso modo un segno di grande stupidità...

    (Fëdor Dostoevskij, L'idiota)



    Nell'esempio del pentagramma, la forma della fuga rappresenterebbe per Richter l'esempio perfetto dello stesso: il teatro di Shakespeare (il terzo rigo, l'esemplare Globo) partecipa alla sua divina proporzione...(J.Borisov)





    WILLIAM SHAKESPEARE

    (Amleto)

    (I suggerimenti ...) 
    Vivi per essere la meraviglia e l'ammirazione del tuo
    tempo. ... La recitazione, il cui fine è di reggere lo specchio alla natura: di mostrare alla virtù il suo volto, al disdegno la sua immagine, e perfino la forma e l'impronta loro all'età e al corpo che il momento esige....fatevi guidare dalla discrezione, accordate il gesto alle parole, la parola al gesto, avendo cura di non superare la modestia della natura; qualsiasi cosa in tal misura gonfiata è ben distante dalla recitazione, il cui fine - ora come ai suoi primordi -  è di reggere lo specchio alla natura, direi: di mostrare alla virtù il suo volto, al disdegno la sua immagine, e perfino la forma e l'impronta loro all'età e al corpo che il momento esige»

    (trad. Eugenio Montale)

    Svetik sognava...(da Valentina Čemberdži)

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    Il Blog nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter


    da Valentina Čemberdži

    S v e t i k  s o g n a v a...


    Particolare della copertina di ↪  "Hanspeter Waldtraum" di Otto Sauber 




    • 1 Feci un sogno (non é nemmeno un sogno, piuttosto un presentimento) - Ebbene, come sempre si svolge al chiar di luna, io sto in piedi davanti ad un uomo bianco gigantesco, senza nulla addosso. Questa vastità é la nostra casa, dentro la riserva. Serrò gl'occhi, io li tenni schiusi, e così continua. Poi, di seguito, numerosi anni dopo, a Mosca mi son trovato spesso a ricordarlo. Suonavo "Le Sacre du Printemps" a due pianoforti con Vedernikov. A quanto pare, è un sonno atavico, qualcosa del genere. Penso d'aver avuto un anno d'età.

    • 2 A quel tempo, ero in viaggio da Žitomir a Odessa, mi hanno inviato a Sumy, perché... il nemico si stava avvicinando. Era la guerra.  [..] A Žitomir vivevo nella via del Mercato, nella casa gialla. [..]  Ho sognato la via d'un mercato (un sogno molto interessante), siamo tutti seduti nella sala da pranzo, che s'affaccia sul giardino... Sogno che stiamo seduti a tavola (mia mamma - tre fratelli e due sorelle), e ad un tratto! Un rombo! Nelle vie del mercato viaggiamo tutti in locomotiva. Miglior sogno non poteva essere (parte del bazar si spostò nella chiesa Putijatin, dal barocco ucraìno, ed un'altra si piazzò lungo la via Sadovaija - dove c'erano una recinzione e dei giardini).
    [..] 


    • 3 A Odessa - avevo un anno e mezzo - viviamo dai Nizhijn. Io dormivo tra papà e mamma. Forse questa notte loro non c'erano affatto, bensì Jeanne la francese e l'infermiera Celia. La camera è assai stretta - solo una finestra di fronte al letto, una crepa nel muro sporco e disgustoso della casa, mentre di fronte c'è un istituto (la casa è d'una sporcizia orribile) - è realtà. Mentre il sogno è: io dormo, però mi sveglio e m'accorgo che è notte, che sul soffitto della stanza c'è un piccolo gufo fosforescente che pare ce l'abbia con me, però vedo poi l'ombra di un grande volatile, e mi convinco che sia un amico degl'altri uccelli.


    • 4 Un altro sogno fu molto sciocco, "l'orso con l'asciugamano". A Žitomir andiamo con mia madre dai Mikheev, parenti dei Čechov. Ci sono recinzioni ovunque, e siam dovuti entrare attraverso un buco. Al momento di lasciar casa, mi devo davvero sbrigare, l'ho visto da distante (l'orso, ndt.) che era diretto verso di noi, avvolto da un asciugamano. (Descrizione,ndt.) Siamo appena incamminati, e mi sento di dover far presto, però inizia a far sempre più buio. Sono molto spaventato, e vicino alla casa avverto che qualcos'altro mi ha raggiunto, dobbiamo entrare in casa (dove si svolgono intense conversazioni, i caminetti, come dai Čechov), e portare ai presenti tutti i messaggi che provengono dall'altra parte, laddove vivono gl'altri - al di là della barriera - ed infine arriviamo dentro casa dove ci attendono una moltitudine di giovani donne e uomini dell'esercito (ricordo l'odore dei mantelli: è la Guerra del 1914), e poi un urlo folle, pensavo fosse stato l'orso; è Papà che gridò nel sonno - al posto di un orso, un po' sbronzo, fu come la metamorfosi, o la reincarnazione. La cosa più interessante è che guardo sempre all'indietro, e lo vedo con l'asciugamano naturalmente cresciuto.


      Valentina Čemberdži  
      "Richter, dalle sue parole" ("О Рихтере его словами" - Agraf 2002).



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      Fotografie a Zakopane (Polonia)

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      Il Blog nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter

      Fotografie, RichteraZakopane
      P o l o n i a



      Lata 60-te, Zakopane (Tatra mountains), Polska

      Światosław Richter


      © Fot. Irena Jarosińska, zbiory Ośrodka KARTA













      © Tutti i diritti sono riservati ai legittimi proprietari. La fonte originaria viene sempre citata o collegata con un link alla stessa. In questo Blog OGNI citazione o riproduzione di brani/foto/immagini o di parti d'opere sono UTILIZZATI a soli fini di ricerca scientifico-artistica, il cui utilizzo avviene secondo finalità illustrative o di discussione e per fini NON commerciali. Nessun Adsens è introdotto, come altre forme pubblicitarie finalizzate al profitto. 
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      "Per gentile concessione del maestro Mr.Marek Mietelski"

      Le fotografie sottostanti sono state scattate al concerto presso Morskie Oko di Zakopane il 7 Agosto 1965 da Frits J. Benoist e donate a Marek Mietelski.




      Roger Woodward: I remember...

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      Roger Woodward "I remember..."





      ....You're not a hero, no one thanks you - you're regarded badly - but you can actually do something to alter things. But anyway, Richter was heard saying to Rostropovich in front of some Party official - and he must have said it so the Party official heard: "Anyway you don't need me now do you, you've got the Wall haven't you?" 


      - DSJ: Other memories of Richter?

      - RW: But what a man ! I remember one day l was practising Prokofiev's Third Piano Concerto - which was then a relatively unknown work - for the Krakow Spring Festival in l968. In the next room or two away l heard this Mozart D Minor Piano Concerto being practiced, and in particular this trill. It went on and on and on - how many ways can you practice a trill? The trill was being broken up and practiced in different rhythms - it was a cadential trill for the end of the exposition. And then I realised that this guy was literally pulling apart phrases. So I stopped my own practice for a while and listened. It drove me crazy! I wanted to go and see who it was but I couldn't let myself do that: the Poles did that all the time - they'd open doors and check who was playing - but I couldn't bring myself to do that. So I didn't! So, later, Richter was up in he mountains - he did this often as he was very fond of that region - this was the Zakopane region near the Tatra Mountains. They - Richter and a boyfriend of his - would stay around there and Richter would often give a concert in arestaurant or in his lodgings or some such place. Even then small minded people would complain, arguing that: "No, no he might ruin, the furniture or the piano!": And then some Party official would turn up and say: "Beat it - open the place up! This is the famous Richter here!" And then the the word would get out:"Richter's here ! He's going to play a concert!" And the tickets would go - whooom!! All the tickets were bought and of course then the owner's so. happy because - well of course they made a lot of money doing this. So Richter, like Szymanowski thirty years earlier, went very often to the Polish mountains - to and from Krakow. And so there
      it was, for that particular year, for the Krakow Spring Festival - l remember the announcement: 'Tomorrow night Sviatoslav Richter will play the Mozart D Minor Piano Concerto.""Wow it's him!" The trill. And, later, he was at my Prokofiev Concerto performance and came up afterwards during the reception. This very tall man with a kind face and a bald head - he was then much thinner. And it must have been his boyfriend with him then (you know they tolerated quite a lot then, in return for which they required his silence. He had cars, he had everything that he wanted or needed - he just had to keep quiet). He congratulated me - he was very kind - in a very quiet way. So measured - everything - and very precise. And warm - a very warm man - there are two  kinds of people out there and he was one of the warm kind. 


      Source: DSCH JOURNAL 2001: From: INTERPRETERS ON SHOSTAKOVICH I: ROGER WOODWARD.

      To Doct.Mr.Marek Mietelski

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      Della interpretazione (C.Bracco, 1991)

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      D e l l a  i n t e r p r e t a z i o n e


      - Citazioni di Neuhaus, Busoni, Richter -



      « Ci sono troppe cose inspiegabili nella musica, troppi misteri tra le dita e lo strumento perché il pianista non si accordi verso e contro tutti, con il suo istinto » 
      (Richter)




      Tratto dal un bell'articolo di

      Claudia Bracco "L'interprete"


      La musica è stata, per molti secoli, l'estrinsecazione del «diletto» umano e, in un certo senso,
      anche oggi è ancora questo il fine ultimo di ogni esecuzione. (omissis, ndr.)...
        
      Neuhaus, (a sua volta), ebbe a dichiarare: «Una potente personalità, unita ad un'inaudita maestria, trascina sempre. . . . La possibilità quasi illimitata di suonare in modo diverso (infatti la verità è pure sconfinata) bene e splendidamente è un fenomeno che induce sempre all'entusiasmo.» È indubbio che l'ambiente, le persone frequentate, il Paese e le convinzioni maturate condizionano ogni nostra azione. Ognuno possiede una propria personalità che non può soffocare neppure volutamente, poiché è qualcosa che vive in lui, attorno a lui, che è lui. Ogni volta è un rivivere, in ogni istante, la propria vita. Grazie al potere evocativo della musica, persino la concezione temporale si espande fino a perdere i canonici significati.   «L'adesso» (il suono) proviene dal passato, ma si proietta nel futuro. Mescolare la propria con la vita di qualcunaltro, tramite l'opera d'arte, potrebbe sembrare un sacrilegio o una profanazione ma, d'altra parte, l'interprete ha bisogno della composizione come la composizione necessita di un interprete.

      Su questi argomenti si fonda la grande disputa sull'interprete, come fedele riproduttore di ogni segno grafico presente nella partitura, o come ricreatore di un'opera d'arte. Secondo Busoni«ogni esecuzione è già una trascrizione»e anche se questa affermazione va presa con le dovute precauzioni, la condivido in linea di massima. Innanzitutto ogni cosa o spunto musicale deriva dal testo e quindi è già presente, più o meno tangibilmente. In pratica la creazione dell'interprete è relativa, in quanto parte da basi predeterminate: il risultato finale del pensiero del compositore è il punto di partenza dell'esecutore. Piuttosto che considerare l'interprete come tramite, preferisco pensare alla partitura come collegamento fra autore ed esecutore/pubblico. Questi ultimi li vedo strettamente accomunati poiché il fine è di far partecipe il pubbico delle « scoperte». 
      D'altra parte neppure il compositore può fissare in schemi le proprie idee, sia per i limiti grafici sia perché la sua stessa natura, i suoi sentimenti, le sue percezioni sono in continua evoluzione. La musica è ineffabile anche grazie agli inganni in essa contenuti: gli stessi cambiamenti di timbro, l'enarmonia, il temperamento equabile, le modifiche subite dagli strumenti nel corso dei secoli fanno si che niente può considerarsi certezza.

      Per arrivare ad esse, vi sono molte strade, ma nessuna si può considerare sbagliata: tutte le conclusioni raggiunte, dopo attente riflessioni, hanno sempre un fondo di autenticità comune. Nella molteplicità enorme di possibili «soluzioni» che un brano può suggerire, le migliori, confrontate, non sono mai totalmente diverse. Personalmente penso che l'Esecuzione debba essere piena di slancio, densa di emozioni, illuminata da una chiarezza filologica (non ostentata ma assimilata) dove il gusto del «bello» trapeli da ogni singolo suono e dove tutto il corpo concorra a rendere il pezzo ancora più magico. Tutto, nell'umile convinzione che in fondo si tratta di «semplice artigianato artistico» ma con la consapevolezza che, assolti i compiti di responsabilità verso la partitura e le difficoltàmeramente tecniche, tutto ciò che rimane è pura gioia.«Ci sono troppe cose inspiegabili nella musica, troppi misteri tra le dita e lo strumento perché il pianista non si accordi verso e contro tutti, con il suo istinto» (Richter)


      Da "Rassegna Musicale", Curci Editore 1991.
      © Foto Garnek: Richter in Polonia anni '90

      Si legga - Le nouvel observateur, luglio 1966, una intervista di Maurice Fleuret, pubblicata nel blog nel 2010.

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      At the Great Hall in Moscow and 100th Ann. Szymanowski

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      1.
      S v i a t o s l a v   R i c h t e r
      at the Great Hall of the Moscow Conservatory * and Szymanowski's anniversary at Zakopane

      Description of frames
      taken-up from video-films
      (from YouTube)

      Contribute By Doct.Mr.Marek Mietelski 


      Just before beginning of performance of the piano Sonata f  Op.2  No.1 by Beethoven 
      ...in the course



      A closest moment after the last sound...
      In the course of performance of Bagatelle G Op.126 No.1 by Beethoven

       At villa "Atma" in Zakopane 


      À Marek

      The 100th Anniversary of the birth of the composer was celebrated under the UNESCO patronage.

      2.
      100th Anniversary of Karol Szymanowski
      (Zakopane 1982) 
      1882-1937






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      John Russell: memories (Rosamond Bernier)

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      A singing s o n o r i t y


      H.Matisse "La danse"II. 1910"Il primo elemento della costruzione fu il ritmo..."

      Rosamond Bernier book

      J O H N   R U S S E L L  (Art critic)
      1919-2008
      One of the great Russian artists who was finally allowed to go abroad was the pianist Sviatoslav Richter. John (Russel, Rosemond's husband) described his debut in London in July 1961. “He made an unforgettable and distinctly curious impression. He had a mighty head, mighty shoulders, mighty legs and mighty coattails. He had compact but very large hands with which he dug deeply into the keyboard when the music asked for what he called 'a singing sonority" .↪link New York Times 1999 I got to know Richter, Slava, as we called him by then, in the 1970s and 1980s, when he came every summer to a little festival he had founded not far from Tours in the Loire valley. As the guest of a music publisher friend of John's, Francis Van de Velde, he had come across a noble thirteenth-century tithe barn the size of a small cathedral. Richter saw at once it had enormous possibilities, and he guessed the acoustics would be perfect. They were: what came to be called the Fêtes Musicales en Touraine opened there in June 1964 and continued to draw a full house (or a full barn) of music lovers, not only from the region, but from all over France. Richter chose all the other performers, and the programs, himself. During the Fêtes, Richter and his wife lived in a secluded house on the estate of the Van de Veldes. We were also fortunate guests there. For a few weeks each year, as John described it, “life was a FrancoRussian paradise. There were no regular hours. Conversations drifted this way and that in Chekhovian style. Hugely gifted people drew upon their sense of play, as when the great violist Yuri Bashmet rode round and round the house on a tiny child's bicycle. “Dinner was at no particular time and for no foreseeable number of people. It usually ran late. With good food and good wine, collegial good humor drew near to wildness.” One evening it leaked out that we had to move on the next morning. Richter pulled one of his more terrifying faces. “But you can't go,” he said, “we're going to play the Stravinsky Concerto for Two Pianos tomorrow evening.''Then he paused. ''Well, if you really must leave, we'll play it for you now”. The dining room seated eight or ten and was an extension of the small living room that had two pianos, side by side. Richter and Vassily Lobanov came over and sat with their backs to us, just an inch or two away. Whether in public or in private, Richter gave all he had. The Stravinsky concerto in question is strenuous, from beginning to end. In high-summer short sleeves, Richter played as if he were laying his life on the line. That massive head, that rocklike back, and those formidable arms and hands radiated an implacable power. “That's not the whole program!” Richter said at the end, and added two sizable encores before the evening was over. 

      Excerpt from: ROSAMOND BERNIER"Some of My Lives: A Scrapbook Memoir". 2011. Ferrari, Strauss and Giroux. Snippet from Google Books


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      Richter incontrò Elisabeth Furtwängler (foto)

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      Richter incontrò Elisabeth Furtwängler

      Rarità fotografiche
      Bernstein,Schwarzkopf e la vedovaFurtwängler


      Con Lenny Bernstein a New York. 1960

      Tra Elisabeth Schwarzkopf e Elisabeth Furtwängler, vedova di Wilhelm


      È ben nota l'ammirazione sconfinata che Richter riservava per il grandissimo direttore, Wilhelm Furtwängler. Se ne amareggiò per tutta la sua vita per non averlo potuto personalmente incontrare. Fu forse grazie alla sua amica Elisabeth Schwarzkopf che indirettamente ebbe un contatto con Furtwängler: alla sinistra di Richter, della seconda fotografia, è ritratta la vedova del direttore: Elisabeth Furtwängler (1910-2013). A proposito di Wilhelm, la Schwarzkopf, intervistata da Gramophone nel Dicembre 1990, disse: 
      « Furtwängler was very humble when we preparing all those lieder which fiendishly difficult to play. He was practising night and day and then, we landed a performance where everything was miles too slow, so slow it wasn't true. But in spite of the slowness, he gave them a magic. He was a composer as well as a conductor and when he played the wrong notes, he could rescue it and do things which only somebody who knows how to compose and conduct can do. He had an overall view, but he was known to be very slow in those years, partly because he was beginning to go deaf. We had great difficulties on stage convincing him that we wanted it fast; until he heard us it got slower and slower. I can't say that that was the problem with the songs, he just could not play them fast enough. So, what could I do. It was a very great service which he rendered to Hugo Wolf because it was the first time a Wolf recital was put on in Salzburg after the war, and by a great name like Furtwängler. When he was accompanying also the orchestra was so slow, you did not think with him. It was like being on salt water. You were carried all the way. I remember before the last revival of Figaro, he was ill, and a very good conductor whom we all knew, Rudolf Moralt, took over. He tried to conform to the tempi that Furtwängler had rehearsed and we sank like nothing, we did not know where to breathe or what to do - it was really wicked, it was not good. And then, he did the next performance with faster tempi again and it was fine. With Furtwängler you knew that he would never draw attention to himself. This was something which I have only ever noticed with Sviatoslav Richter, this utter absorption in the work of art, nothing else mattered but the music.... 

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      Romanticism is a part of our time (Sviatoslav Richter)

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      Romanticism is a partof ourtime

      It is a must today not only in art but in life, too


      Sviatoslav Richter 
      (On The World of Romanticism, with music by Schubert, Schumann and Chopin, and paintings by Delacroix, Corot and Friedrich)
       (Soviet Union 1986) 

      Valentina Čemberdži


      The 1985 December Nights were devoted to the music of Schubert, Schumann, Chopin. I rang the bell to Svyatoslav Richter Teofilovich's door in the morning. He greeted me with the words: "I take it you know what a Blumenstück is?""No, I don't.""But of course you do — remember the romantics, Schumann's pieces for piano duets...." I made some vague noises in reply... "Never mind. I'll tell you all about it, we must quickly think up a scenario for the 
      opening. Blumenstück is a Viennese bunch of flowers. It can have any flowers at all — garden ones, wild ones, whatever you like. In front of the stage, on a little table (Where can we get one? They won't give anything from the museum collection of course — well, we could always grab a stool from home, cover it with some cream coloured cloth) there'll be that bunch, the Blumenstück. Romantics used to have them, that very kind of bunches. I come on the stage and say: 'Ah, a Blumenstück. Why don't I play a Blumenstück by Schumann?' Well, what do you think?""Sounds fine.""You mean it? You really mean it? There will be lots of surprises there. After I play that piece, Irina Aleksandrovna — she is the compere — will ask: 'Well, what next?' I say I don't know. Then she asks me to play a duet with somebody. And I start asking the various ladies and gentlemen sitting on the stage to play with me, but they all say 'no'. And then, one person, I won't tell you who, now — will agree, and we'll play Schumann's Bilder aus Osten..." All these ideas were brilliantly implemented, without any affectation. And there was a fine bunch of flowers in front of the stage — a genuine Blumenstück, properly sent over from Vienna. And Svyatoslav Richter stunned everybody with the way he played the Schumann Toccata, bringing everybody in the room to their feet. 

      Talking of Music. "What is the main thing about a concert pianist's performance?""First of  all, you have to stick to the notes. You internalize it. But you have to play the composer. . His music. It is much easier to play yourself, even if you do so with a lot of talent. Why do I play using the music at concerts? Paradoxically, in the past, when the piano repertoire was much more limited md less demanding, there was a long tradition of always playing with the music. That tradition was broken by Liszt. Now, when the musical ly light that your eyes hurt. While all the character are dark faces, like paper...


      (SPUTNIK N912. 1996)

      Culture and Art The December Nights 
      have been the highlight of the country's
      cultural life for fifteen years. This year they were conferred the Russian State Award. 1996  
      THESE WONDERFUL FESTIVALS are the brainchild of the outstanding pianist Svyatoslav Richter by Anna ISTOMINA  
      The first ever December Nights (which are held in Moscow, in the Pushkin State Museum of Fine Arts) were held against the backdrop of 19th-early 20th century Russian art. It was a star-studded performance of the best vocalist in Russia — Čaikovskij's duets were sung by Irina Arkhipova and Nadezhda Krasnaya, lyrical pieces by Mussorgsky — by Yevgeni Nesterenko, and Medtner's love songs — by Galina Pisarenko. The works of art to go with the events — since the very start of the Nights — were not only from the country's museums, but also the best art collections in the world. One would be hard put to list all the names of the participants — all of them top- notch musicians — Natalya Gutman, Oleg Kagan, Yuri Bashmet, Robert Hall, the Borodin Quartet, Zhenya Kisin (Evgeny Kissin, ndr.) — still a very young pianist then, and, of course Svyatoslav Richter. But the imagination of the organizers went even further. Soon the singing was complemented with theatricals, as well as reciting poetry and prose and could see unique manuscripts, documents and photos... There are a lot of premiers at the December Nights. How many people have ever seen the paintings done by the singer Fyodor Chaliapin, film directors Sergei Eisenstein and Grigori Kozintsev, or ballet programs. [..]

      And. .... "Images of England (Tradition and Fantasy) ... "World of Romanticism"... "Masters of the 20th Century" accompanied by an exhibit from the Richter collection..."The World of Boris Pasternak" ...

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      Heinrich Barth (Wilhelm Kempff)

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      Wilhelm Kempff
      sur  H e i n r i c h  B a r t h
      (professeur aussi deHeinrich Neuhaus)
      1895 - 1991

      Wilhelm Kempff a eu Heinrich Barth, lui-même élève de Hans von Bülow, pour professeur à la Hochschule de Berlin. 

      Dans l'ouvrage « Conversations », qui va paraître en français, il revoit le temps où le piano romantique vivait encore à travers ses derniers représentants et évoque ses pairs : Arthur Rubinstein, Dinu Lipatti, Edwin Fischer, Eduard Erdmann, et Elly Ney. (Le Monde de la musique 1990)
      W. K [..]....Durant trois années, entre quinze et dix-huit ans, je suis resté sans professeur car Barth voulait que j'interrompe mes études générales. Il me disait : « Mon jeune ami, tu ne deviendras jamais un bon pianiste si tu n'acquiers pas, dès maintenant, pendant ces années cruciales, une solide formation technique. » Ce en quoi il avait, d'une certaine manière, raison. Mais il se trompait, car Homère, Eschyle et Euripide, loin de me faire totalement renoncer au piano, m'aidèrent à prendre réellement conscience de mes dons créateurs.[...]  Je finis par retourner à la Hochschule. Pour y être à nouveau admis, je devais passer une nouvelle audition devant tous les professeurs. Pour y être à nouveau admis, je devais passer une nouvelle audition devant tous les professeurs réunis. J'avais choisi de jouer la dernière sonate de Beethoven. Barth redoutait cet examen. Ernst von Dohnányi applaudit dès que j'eus finit de jouer, ce qui suscita chez Barth ce commentaire : « Mon jeune ami, nous aurions pu éviter cet écueil ». Il écrivit ensuite une lettre d'excuses à mon père. Barth était un homme très droit. Il était pianiste à la cour du roi de Prusse et respectait l'étiquette jusque dans ses classes. J'ai un jour rencontré Arthur Rubinstein, à Paris, et nous avons échangé quelques souvenirs communs. Il les commenta avec beaucoup d'humour et rendit justice à notre professeur. Barth était avant tout un pédagogue, ce qui n'était certainement le cas ni de Liszt, ni de Bülow. Bülow — qui fut le professeur de Barth — et Liszt avaient de fortes personnalités. En l'espace d'une heure, Liszt était capable de modifier la vision que ses élèves avaient de la vie. Ils repartaient sans comprendre ce qui leur était ... métier d'une façon qui, pour moi, était capitale. Il avait lui-même composé un certain nombre d'exercices techniques, pour les tierces chromatiques et diatoniques par exemple. J'ai malheureusement perdu ces exercices au cours des nombreux événements de ma vie, et notamment à la suite des bombardements de Berlin. Barth était relativement autoritaire mais c'est ce dont nous avions besoin. J'ai récemment rencontré en Islande et en Norvège quelques-uns de ses anciens élèves ; tous ont loué sa fidélité absolue à l'œuvre. Il s'effaçait complètement devant le texte, même dans les sonates de Beethoven. On avait toujours l'impression que l'étiquette classique collait parfaitement à son personnage. Cela, il le devait à Joseph Joachim avec lequel il voyageait souvent et jouait en duo, ou bien en trio, avec le violoncelliste Robert Hausmann. Barth aimait beaucoup les sonates de Scarlatti et avait un très beau jeu perlé. Jamais il n'est allé au-delà d'un certain forte. Son jeu était totalement maîtrisé. Il avait d'excellents doigts et prétendait que Bülow avait un quatrième doigt très faible. Il l'avait remarqué aux doigtés qu'il utilisait et aux différents conseils qu'il donnait pour jouer les trilles dans le dernier mouvement de la Sonate «Waldstein »,
      trilles qu'il ne pouvait exécuter ni avec le quatrième, ni avec le cinquième doigt. Avec Barth, nous devions bien sûr triller tout en faisant ressortir la mélodie, le cantus firmus. Les trilles devaient sonner comme s'ils étaient joués par une autre main. Barth les décomposait généralement en triolets pour que le poids soit mieux réparti. [...] Je suis davantage un inspirateur q'un grand pédagogue. Pour mes cours à Positano — où aucun auditeur n'est admis — je sélectionne un maximum de quinze pianistes. Lors de mes nombreux voyages, j'ai eu, bien sûr, l'occasion de découvrir avec intérêt de jeunes talents. C'est ainsi que le jeune Dinu Lipatti, âgé de quatorze ans, a joué pour moi à Bucarest. Je l'ai par la suite entendu chaque année chez le  grand chef d'orchestre Georges Georgesco. J'ai donc eu la chance d'assister à l'éclosion de l'un des plus grands talents de l'époque. Dinu Lipatti nous a malheureusement quittés beaucoup trop tôt : c'est là une des plus grandes pertes qu'a connues le  monde pianistique. Edwin Fischer, Walter Gieseking, Eduard Erdmann, Elly Ney et moi-même avons autrefois enseigné ensemble au Deutsche Institut fur Ausländer à Potsdam, dont le directeur était le professeur Schünemann. Je voulais éviter que les professeurs qui enseignaient dans cet institut privé ne donnent en même temps des cours à l' Université ou à la Hochschule. Je ne voulais pas qu'ils puissent appliquer les critères qui y étaient en vigueur. Mes élèves pouvaient aller écouter Fischer, Erdmann, Gieseking ou Elly Ney. Il ne serait jamais venu à l'idée de l'un d'entre nous de dire à ses élèves : « N'écoute pas trop les cours de mes confrères ». Nous estimions que c'était au contraire très formateur. On n'écoute jamais assez de grands interprètes pour réaliser combien il existe de manières différentes d'aborder une œuvre [...] Je suis issu d'une famille de pianistes et je crois que mes ancêtres m'ont épargné une partie du travail. J'ai pu commencer là où ils s'étaient arrêtés. Pour moi, le mot « travailler » signifie : « Je peux maintenant me mettre à mon piano ». Il n'a jamais été synonyme d'obligation. Au cours de certains concerts, j'ai tout misé sur une seule carte, libre. Je peux vraiment m'en remettre au moment présent. Tant que l'on en est capable et que l'on a la faculté de s'émouvoir, on ne sent pas son âge. Pouvoir encore sentir le premier chant du merle, son âge. Pouvoir encore sentir le premier chant du merle, ou ce qui est éternel, est une chose merveilleuse... 


      Nota: H.Neuhaus, in gioventù studiò a Berlino con Karl Heinrich Barth (1847-1922), un pupillo di Carl Tausig ed Hans von Bülow: nelle sue memorie edite da Sellerio - a cura di Valerij Voskobojnikov - leggiamo anche che preparò con l'insegnante "prussiano" la "Kreisleriana" di Schumann 1) -audio- 2), così tanto ammirata da Richter che, ascoltata in concerto dal suo maturo Maestro, ne fu talmemente sconvolto dalla sua bellezza che non la mise mai in repertorio. In seguito, come sappiamo, Neuhaus studiò anche con Leopold Godowsky, a Vienna

      ↪  Wilhelm Kempff incontrò Sviatoslav Richter al Festival di Menton

      L'artiste qui donne et entend que son don soit reçu

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      Insaisissable et rayonnante liberté
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      (Diapason 1993)

      [..] L'insaisissable et rayonnante liberté de l'artiste qui donne, et entend que son don soit
      reçu. Seul des éminents instrumentistes de sa génération, Richter a refusé, et même dédaigné, d'enseigner. Pas de conservatoire pour lui, ni de promotion par le professorat, qui établit. Qu'a-t-il à transmettre ? L'inspiration, le surgissement de l'état d'âme, l'humeur ne se transmettent pas. L'artiste apprend à les discipliner, pour lui-même ; il en fait des forces, mais pour lui seul, et cela ne s'enseigne pas. Neuhaus (mi-autrichien, mi-polonais, comme on ne sait pas toujours) avait fui l'Autriche-Hongrie suite à un duel. Etait-il Onéguine ? Ou Lensky ? De Richter, simplement artiste, et qui de sa vie n'avait fait une gamme, il fit un pianiste ; mais son Empereur ôta à Richter, à tout jamais, le goût de s'y essayer lui-même, comme Michelangeli lui a fait s'autocensurer le Concerto en sol de Ravel. Influences, secret créateur de la mémoire silencieuse ! Au contraire, Casadesus entendu à Odessa dans la simple Sonate en sol majeur de Mozart lui inspira la certitude que Mozart était difficile, mais possible - donc nécessaire. Mais, travaillant (pour Aix) son Concerto en mi bémol, il disait « ne pas savoir encore ce qui se passe dans le second mouvement... » ; et dans la simple Sonate en sol, il n'oubliera jamais que Mozart a écrit des basses d'Albertià l'Andante, pas du tout par facilité ni moins encore négligence : mais pour mieux faire chanter. Ah. le chant ! 

      Diapason Harmonie 1993. © Tutti i diritti sono riservati ai legittimi proprietari.

      The Hour of Triumph (1991, December Evenings)

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      The Hour of Triumph
      TheDecember Eveningsat the PUŠKIN Museum of Fine Arts
      1 9 9 1




      FRAME AND ↪ VIDEO Haydn's Sonata no.33 (Hommage to Dmitrij Nikolaevič Žuravlëv). 1991



      Svyatoslav Richter's last recital in the Soviet Union was on December 5th, 1988. He has rarely visited this country since, as he fell seriously ill and underwent surgery. This made his recent comeback all the more exciting. The outstanding pianist gave his first concert after his long absence in Brest, before going on to Minsk and Smolensk. Needless to say, the performances were a great success.
      ("Comeback of the pianist" 1991 - Business in the USSR)




      IRINA ANTONOVA 


      ....The concerts were held under the motto "The Hour of Triumph"... 

      Ten years ago Svyatoslav Richter coined a name for our "musical-plastic fantasias" and suggested holding a festival devoted to them during the last month of the year myths created by this great musician. Of course, if a myth is understood as an archetype, a primordial form into which life is fitting itself as it acquires self- awareness. The unique performances based on an original artistic conception came into being at an obscure time. They were not unanimously hailed. (..)
      I believe that the December Evenings became an important high spot of the Moscow cultural scene from the outset, attracting also the attention of music lovers far beyond the borders of this country. This is confirmed by the fact that international stars took part in our festival through all these years, and that exhibitions arranged within its framework invariably featured paintings both from Soviet museums and from the most famous foreign collections. Svyatoslav Richter's primary concern is to encourage the high standard of the December Evenings programmes, performers and exhibitions. And if we have lived up to these high demands it is mostly the result of his personal contribution to this annual event at all stages of its preparation. On the occassion of the December Evenings tenth anniversary it is worthwhile to recall those who launched this project and who have cooperated with us during all these years. Among them are Nina Dorliak, our supreme judge, strict and uncompromising, the outstanding musicians such as Natalia Gutman, Yuri Bashmet, the members of the Borodin String Quartet Valentin Berlinsky, Mikhail Kopelman, Dmitry Shebalin and Andrei Abramenkov, the pianists Eliso Virsaladze and Vasily Lobanov, the singers Galina Pisarenko and Nelli Lee, the conductors Yuri Nikolayevsky, Saulius Sondeckis and Vladimir Ziva, the world-famous directors Anatoly Efros and Boris Pokrovsky, the poet Andrei Voznesensky, Yevgeny Yevtushenko and Bella Akhmadulina, and, naturally, friends of the December Evenings from other countries, such as singer Robert Holl, pianist and conductor Christophe Eschenbach, and art critic John Russell. It is profound feeling that we recall today the excellent musician and the friend of our museum Oleg Kagan who recently departed this life in the prime of his superior talent. His regular participation in recitals at our museum added a touch of serenity, a Mozartian spirit, elevation and great charm. Our grief is boundless, but it is also bright for Oleg Kagan's music is heard all over the world, it can be heard within these walls too, and it lives on in our memory (..)
      During the December Evenings lovers of art gather at the Museum of Fine Arts to listen to the music by Bach, Mozart, Tchaikovsky, Prokofiev, Schubert and Britten, to poems by Shakespeare, and Pasternak, and to enjoy paintings by Delacroix, Levitan, Gainsborough, Picasso, Hogarth and Matisse. Do our festivals make them any happier? if only we could know for sure.... (Irina Antonova)



      From MUSIC IN THE USSR, 1991


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      La rinuncia all’insegnamento e il rapporto con i giovani (Dario Miozzi)

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      Il Blog nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter

      Larinuncia all’insegnamento e il rapporto con i giovani

      Estratto da un articolo del 
      Prof. Dario Miozzi

      «Negli ultimi tempi vedo spesso questi giovani musicisti e mi trovo bene in loro compagnia» (Sviatoslav Richter, a proposito di Elisaveta Leonskaja e Oleg Kagan, Diari, ottobre 1971).

        Richter non ha mai insegnato, non ha mai svolto corsi di perfezionamento né, tanto
      meno, ha accettato di tenere qualcuna delle cosiddette master class, oggi molto di moda tra i concertisti di maggiore o minor prestigio, che in pochi giorni (spesso anche in un solo giorno!) pretendono di sciorinare a coloro che sono disposti a versare cospicue quote d’iscrizione il proprio, incontestabile punto di vista sulla tecnica pianistica e su quella parte di repertorio che prediligono. In lui non trovò mai spazio quel “demone didattico”, che invece spinse il suo maestro, Heinrich Neuhaus, a rinunciare progressivamente alla carriera concertistica; o che stimolò un altro grande pianista della sua generazione, Arturo Benedetti Michelangeli, ad impegnarsi in vari tentativi di costituire una propria scuola permanente. Richter era nel suo intimo un uomo solitario e scontroso; l’aver voluto tenersi fuori dall’impegno didattico è un altro segno della sua esigenza di sentirsi libero da vincoli professionali assillanti; ma anche del suo modo di vivere eccentrico, fuori dalle regole, con cui ha gestito il suo talento durante la giovinezza ed in seguito ha svolto la sua carriera. Il fatto di non essersi dedicato all’insegnamento non ha tuttavia allontanato Richter dai giovani. Al contrario, quando il talento di qualche artista lo colpiva in modo particolare, le rigide cortine sollevate dal suo carattere spigoloso svanivano come d’incanto, lasciando libero il campo ad una generosità spirituale che in altri momenti egli sapeva ben celare.



      ↪ Si legga l'altro bellissimo estratto di Miozzi tratto da un ampio articolo dal titolo "Di un severo ed eccentrico pianista", disponibile in PDF





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      Evtušenko BABIJ JAR Šostakovič

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      In memoriam di tutte le vittime dell'odio

      Il Blog nel Centenario della nascita di Sviatoslav Richter



      Il mese prima della fucilazione di Teofil D. Richter, accadde il 7 ottobre 1941 a Odessa seppur fosse detenuto da agosto, ci fu l'immane massacro nei pressi di Kiev aBabij Jar.
      29-30 settembre 1941



      A Odessa negl'anni '30.


      Evgenij Evtušenko "B A B I J   J A R"  Šostakovič




      Evgenij Aleksandrovič Evtušenko (1932) 
      1961 - 1962 (primo poema della Sinfonia n. 13 di Dmitrij Šostakovič)

      BABIJ JAR 

      « Non c'è segno di ricordo a Babij Jar.
      Le scogliere a picco sono là come tante pietre tombali.
      Mi fa paura.
      Mi sento vecchio,
      vecchio come il popolo degli ebrei.

      Mi sembra di essere un ebreo.
      Attraverso a piedi l'antico Egitto.
      Qui, io muoio, inchiodato ad una croce,
      e ancora oggi porto le ferite dei chiodi.
      Mi sembra di essere Dreyfus.
      I borghesi sono delatori e giudici.

      Sono imprigionato,
      perseguitato, calunniato e ricoperto di sputi.
      Signore che a stento frenano il riso,
      vestite con incredibili abiti di trine ,
      mi punzecchiano il viso con i loro ombrelli.
      Poi mi sembra di essere un ragazzo di Białystok.

      Il sangue ricopre il pavimento.
      I brutti ceffi della taverna puzzano di vodka e cipolla.
      Mi colpiscono al fianco con uno stivale.

      Invano chiedo un po' di pietà a questi massacratori.
      Alcuni commercianti di grano violentano mia madre.

      Oh, mio popolo russo!
      Lo so che sei internazionale
      Ma alcuni, con la coscienza sporca,

      troppo spesso hanno trasformato
      questo tuo sacro nome
      in un simbolo di malvagità.
      Conosco la mia terra, la sua bontà.
      Questi antisemiti sono spregevoli.
      Senza esitazione si definiscono:

      "Unione del popolo russo"!

      Penso a me come se fossi Anna Frank,
      traboccante di vita come un ramo all'inizio di aprile
      Sono innamorato e non ho bisogno di parole vuote,
      ma ho bisogno di guardarci l'uno nell'altro.
      Quanto poco possiamo vedere o sentirci!
      Le foglie ed il cielo ci sono negate,
      ma ci sono molte cose che possiamo fare -
      possiamo delicatamente abbracciarci l'uno all'altro
      nell'oscurità della stanza!

      "Stanno arrivando!"

      "Non temere.
      È il delicato suono della primavera
      Dammi le tue labbra..."

      "Stanno abbattendo la porta!"

      "No, è il ghiaccio che si sta rompendo nei fiumi..."

      Su Babij Jar si sente il fruscio dell'erba.
      Gli alberi sono minacciosi, come giudici.
      Ogni cosa grida nel silenzio e,
      scoprendomi la testa,
      sento lentamente i miei capelli diventare bianchi.

      E io divento un urlo continuo,
      sulle migliaia e migliaia di persone seppellite qua.
      Io sono ognuno degli anziani fucilati qui.
      Io sono ognuno dei bambini fucilati qui.
      Niente dentro di me dimenticherà, mai!

      Che suoni l'Internazionale fino a quando
      l'ultimo antisemita sulla terra
      sarà seppellito, per i secoli dei secoli.

      Nel mio sangue non c'è sangue ebraico.
      Nella loro follia, tutti gli antisemiti
      dovrebbero ora odiarmi come se fossi un ebreo.

      E per questo sono un vero russo! »


      « Il n’est pas de stèle au ravin de Babi Yar, Rien, rien sinon le gris sépulcral de ses pentes… » (Evgueni Evtušenko, 1961)
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